Soyons prêt.e(s)

Verset de méditation1 Thessaloniciens 5 : 2 <<Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit.>>

Bien-aimé(e)s, je vous salue dans le beau et précieux nom de notre Seigneur Jésus Christ. Que sa paix et sa grâce nous soient multipliées.

Le Seigneur, alors qu’il enseignait ses disciples, leur a dit : “Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison” (Math 24 : 43 ou Luc 12 : 39). Effectivement, lorsque quelqu’un a l’information qu’un voleur a l’intention de visiter sa maison, il ne dormira certainement pas. Il restera en éveil pour faire le guet. Mais généralement personne ne sait à quel moment un voleur viendra le visiter. Paul rappelle aux Thessaloniciens que le Seigneur viendra d’une manière aussi imprévisible qu’un voleur dans la nuit. Son avènement se produira aussi subitement que les douleurs qui saisissent la femme sur le point d’enfanter. Le jour du Seigneur apportera un jugement éternel auquel les incrédules ne pourront pas échapper.

Mais quant à nous qui avons eu la grâce de connaitre le Seigneur, pourquoi redouterions-nous, ou serions-nous pris au dépourvus comme les incrédules qui ont rejeté la grâce de Dieu ? À cet effet, Paul nous interpelle : “Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur” (1 Thes 5 : 4). Si du moins nous savons qu’il doit venir, nous devons faire le guet permanent ; point de sommeil, ni de distraction.

Bien-aimés, si chacun de nous devrait s’examiner, pouvons-nous répondre par l’affirmatif à ces questions ? Si le Seigneur devrait venir tout de suite, sommes-nous prêts ? Sommes-nous sûrs d’être pris avec lui ? Ces questions, au lieu de nous effrayer, devraient nous conduire à la réflexion. Dieu, dans sa sagesse nous invite aussi à la réflexion. Il nous conseille de préférer visiter une maison de deuil qu’une maison de fête : “Mieux vaut aller dans une maison de deuil que daller dans une maison de festin ; car cest là la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à cœur” (Eccl 7 : 2). Si nous recevons simultanément deux invitations, une pour un festin et l’autre pour le deuil, nous devons choisir d’aller dans la maison de deuil. Dans un tel lieu, nous sommes plus disposés à méditer et nous prenons à cœur les enseignements reçus. Nous nous posons les bonnes questions et si cela se trouve, nous nous réajustons. Mais un lieu de réjouissance ne suscite pas de méditation sur le sujet du jour, car le cœur est égayé. Le sage a dit : “Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis…” (Eccl 7 : 14).

Le Seigneur viendra donc à l’improviste, “comme un voleur” lorsque les hommes s’y attendront le moins et seront en train de dire paix et sûreté. Ne dormons pas, comme ceux du monde, préparons-nous au quotidien.

Bonne méditation !

🅿rière: Père, je reçois la grâce de réfléchir et de prendre à coeur ton avènement. Je reçois la grâce de me tenir prêt.e , au nom puissant de Christ Jésus. Amen

Excellente journée à toutes et à tous.

Souliatou CHITOU