Est-il possible d’échapper à la colère de Dieu ? (15)
Verset de méditation: Jean 3 : 36 <<Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.>>
Bien-aimés dans le Seigneur, nous vous prions de recevoir nos salutations dans le beau et précieux nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ !
Bien-aimés, notre dernier numéro nous exhortait vers la fin en ces termes : ‘’craignons seulement l’Éternel et servons-le fidèlement de tout notre cœur afin de toujours expérimenter la puissance qu’il déploie en faveur de ses enfants. Cela nous éviterait de périr, nous et nos dirigeants.’’ Les erreurs, les fautes et les égarements de Saül sont un exemple palpable que l’on peut remarquer dans une nation, quelle que soit sa taille.
L’histoire raconte qu’après la sortie du peuple de Dieu de l’Egypte, Amalek lui a fermé la voie : il ne lui a pas permis de traverser son territoire. Cette interdiction formelle d’Amalek a fait faire des détours inutiles et très épuisants au peuple de Dieu. Cette attitude d’Amalek n’a pas plu au Seigneur. C’est pourquoi, des années plus tard, il a mandaté Saül d’aller dévouer cette ville par interdit. L’ordre a été donné par la voix du prophète Samuel. Samuel dit à Saül : C’est moi que l’Éternel a envoyé pour t’oindre roi sur son peuple, sur Israël : écoute donc ce que dit l’Éternel. Ainsi parle l’Éternel des armées : Je me souviens de ce qu’Amalek fit à Israël, lorsqu’il lui ferma le chemin à sa sortie d’Égypte. Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient ; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes. (Cf. 1 Samuel 15 : 1-3). L’ordre de l’Éternel était donc très clair comme l’eau d’une roche : Dévouer par interdit tout ce qui appartient à Amalek sans rien épargner. Vous savez que dans une ville, il y a de bonnes personnes comme de mauvaises personnes ; il y a des enfants de Dieu comme il y en a d’autres qui ne le sont pas… Dans son amour, Dieu veille toujours à ne pas faire périr les justes avec les méchants. C’est cette belle démarche que Saül a d’ailleurs suivie, certainement sur instructions du Seigneur par la voie du prophète Samuel.
La parole de Dieu nous informe que Saül marcha jusqu’à la ville d’Amalek, et mit une embuscade dans la vallée. Il dit aux Kéniens : Allez, retirez-vous, sortez du milieu d’Amalek, afin que je ne vous fasse pas périr avec lui ; car vous avez eu de la bonté pour tous les enfants d’Israël, lorsqu’ils montèrent d’Égypte. Et les Kéniens se retirèrent du milieu d’Amalek. Ce court récit rappelle l’histoire du monde avec en son sein l’Église. L’Église est dans le monde mais l’Église n’est pas du monde. Les Kéniens étaient à Amalek mais ils ne sont pas d’Amalek. Dieu s’est souvenu de la bonté qu’ils ont usé envers Israël il y a des années plus tôt et leur a fait grâce. Mais à l’instar de ce qu’i s’est passé à Sodome quand les deux anges envoyés par l’Éternel avaient recu pour mission de dévouer la ville par interdit, il y a certainement eu certains Kéniens qui comptaient sur la puissance de l’armée d’Amalek ou les mensonges de leurs chefs et qui ont refusé de s’exécuter et de sortir de cette ville. Lorsque la date fatidique est arrivée, Amalek fut dévoué par interdit logiquement avec les Kéniens qui auraient refusé de sortir de cette vielle. Mais Saül n’a pas entièrement suivi les ordres de l’Éternel. Il n’a pas totalement obéi à la voix de l’Éternel. Dieu ne veut pas des gens qui obéissent en partie à sa voix ; ils cherchent à travers le monde ceux qui, sans raisonner, se soumettent totalement à ses ordres.
Le Seigneur n’aime pas ceux qui se cachent derrière les raisonnements pour se rebeller contre sa voix. C’est fort de cette vérité que l’apôtre Paul a déclaré : Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. (Cf. 2 Corinthiens 10 : 5). Toute pensée qui n’obéit pas totalement à Christ et tout raisonnement qui s’élève contre la connaissance de Dieu doivent être renversés. La conjonction de coordination mise en gras dans cette portion a son sens. Elle indique en réalité que c’est la réunion des deux conditions que Dieu veut chez ceux qui se prétendent être ses enfants. Ce verset à lui seul est suffisant pour savoir si une communauté est de Dieu ou pas. Nous voulons également profiter pour rappeler dans quelles conditions les disciplines sont autorisées dans les assemblées chrétiennes. Dans 2 Corinthiens 10 : 6, il est écrit : Nous sommes prêts aussi à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète. Donc on ne met un chrétien fautif sous discipline que lorsqu’en amont, son obéissance est complète. Donc la pratique qui consiste à mettre systématiquement sous discipline un chrétien sous prétexte qu’il a été baptisé, est erronée. S’il a été baptisé, c’est bon mais ce n’est pas suffisant pour le mettre sous discipline lorsqu’il commet une faute ; il faudrait d’abord s’assurer que son obéissance est totale, donc qu’il a atteint un certain niveau de maturité dans la foi avant de le mettre sous discipline en cas de faute.
Dans le cas d’espèce, Saül était suffisamment mature ; il connaissait les préceptes de l’Éternel ; il savait ce qui pouvait le fâcher. Malgré cela, il n’a pas totalement dévoué par interdit Amalek. Pis, il a osé mentir au prophète de l’Éternel. En effet, il lui dit : ‘’Sois béni de l’Éternel ! J’ai observé la parole de l’Éternel’’ (Cf. 1 Samuel 15 : 13b). Il sait très bien qu’il n’a pas observé toutes les paroles de l’Éternel pourtant il prit le risque de mentir…La réunion de tous ces agissements a déplu à Samuel. Lorsque Samuel lui fit des reproches par rapport à sa désobéissance, il chercha à se justifier, à raisonner… J’ai bien écouté la voix de l’Éternel, et j’ai suivi le chemin par lequel m’envoyait l’Éternel. J’ai amené Agag, roi d’Amalek, et j’ai dévoué par interdit les Amalécites ; mais le peuple a pris sur le butin des brebis et des bœufs, comme prémices de ce qui devait être dévoué, afin de les sacrifier à l’Éternel, ton Dieu, à Guilgal.
Notre prochain numéro sera entièrement consacré à un profond commentaire de l’attitude de Saül et de la réaction du prophète Samuel. Restez donc connectés.
Bonne méditation !
🅿rière: Seigneur, donne-nous de t’obéir fidèlement tous les jours de notre vie. Nous te le demandons au nom de Christ Jésus. Amen
Excellente journée à toutes et à tous.
Gratien AGAI