Est-il possible d’échapper à la colère de Dieu ? (17)

Verset de méditation: Jean 3 : 36 <<Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.>>

Bien-aimés dans le Seigneur, nous vous prions de recevoir nos salutations dans le beau et précieux nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ !

Nous avons souvent tendance à chercher à plaire aux autres sous prétexte que nous recherchons la paix avec tous tel que l’a recommandé la Parole de Dieu. Nous nous retrouvons alors à faire des compromissions avec les autres dans le but d’obtenir leur approbation. Nous ne voulons pas offenser les autres en regardant dans une autre direction que la leur. C’est un véritable danger de vouloir toujours plaire à ceux qui nous entourent. Nous ne disons pas qu’il faut toujours être contre la décision des autres. Observons dans le premier livre de Samuel, l’argument avancé par Saül :

• Le peuple a pris le butin des brebis et des bœufs, comme prémices de ce qui devait être dévoué afin de les sacrifier à l’Éternel ton Dieu à Guilgal (Cf. 1 Samuel 15 : 21) ;
• J’ai péché car j’ai transgressé l’ordre de l’Éternel et je n’ai pas obéi à tes paroles, je craignais le peuple et j’ai écouté sa voix (Cf. 1 Samuel 15 : 24) ;
• Honore-moi en présence des anciens de mon peuple et en présence d’Israël ; reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Éternel, ton Dieu (Cf. 1 Samuel 15 : 30).

Avez-vous remarqué qu’à cause du peuple, à cause de la foule, à cause du monde, Saül est prêt à désobéir à Dieu ? C’est malheureusement le danger qui guette la multitude aujourdhui ; cette façon de faire déplait fortement au Seigneur. Figurez-vous que plusieurs personnes, après avoir écouté l’Évangile, reconnaissent le mauvais chemin sur lequel ils étaient car ce chemin était sans Christ ? Ils veulent bien donner leur vie à Christ mais ils ont peur de ce que diront les autres. Ils préfèrent éviter d’avoir la foule au dos que d’obéir à la voix de l’Éternel. Ils préfèrent être applaudis par ceux qui les entourent, que de les voir de livrer contre eux parce qu’ils auraient entamé une nouvelle marche avec le Signeur.

Le Seigneur a dit que l’on ne peut en aucun cas servir deux maitres à la fois : soit on haïra l’un, et aimera l’autre ; ou on s’attachera à l’un, et méprisera l’autre (Cf. Matthieu 6 : 24). Nous devons choisir celui que nous voulons suivre : Dieu ou le peuple ; Dieu ou notre famille biologique ; Dieu ou notre famille spirituelle ; Dieu ou nos collègues ; Dieu ou nos camarades, nos amis. Qui voulons-nous suivre concrètement ? Josué a répondu clairement à cette question. Il a dit : moi et ma maison, nous servirons l’Éternel (Cf. Josué 24 : 15).

Saül a reconnu que ce qu’il a fait (désobéir à la voix de l’Éternel ; préférer la voix du peuple à celle de Dieu) est un péché. J’ai péché pour avoir craint le peuple au lieu de craindre l’Éternel (Cf. 1 Samuel 15 : 30a). Malheureusement, le fait qu’il ait reconnu son erreur ne l’a pas conduit jusquà une sincère repentance. La preuve c’est que malgré cette reconnaissance de faute, il a insisté pour que Samuel aille avec lui en présence des anciens d’Israël. En allant avec lui, Samuel l’honorerait ! Quelle triste façon d’agir ! Quelle fausse repentance !

Aussi longtemps que l’Éternel ne remarquera pas la vraie repentance chez celui qui a fauté, son pardon ne s’appliquera pas. Comparez Saül et David. Les deux ont péché. Ils ont fait ce qui est mal aux yeux de l’Éternel mais David a recu le pardon de ses péchés au point où Dieu a dit de lui qu’il est l’homme selon son cœur… Quant à Saül, il s’est davantage enlisé dans le péché de par ses désobéissances à la voix de l’Éternel Dieu. C’est son impénitence qui a fait que Dieu l’a rejeté.

Bien-aimé (e), je t’invite à veiller sur ton âme en faisant de la volonté de Dieu, ta priorité.

Bonne méditation !

🅿rière: Que ta parole d’enracine davantage dans mon coeur. Je te le demande au nom de Christ Jésus. Amen

Excellente journée à toutes et à tous.

Gratien AGAI