Est-il possible d’échapper à la colère de Dieu ? (16)

Verset de méditation: Jean 3 : 36 <<Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.>>

Bien-aimés dans le Seigneur, nous vous prions de recevoir nos salutations dans le beau et précieux nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ !

L’ordre de l’Éternel à Saül par la voix du prophète Samuel a été clair : ‘’Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient ; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes.’’ Cet ordre veut clairement dire que toute la ville d’Amalek doit être détruite avec tout ce qui lui appartient : roi, hommes, femmes, enfants, jeunes, vieillards, animaux et tout ce qui leur appartient. C’est une épreuve à laquelle le Seigneur nous soumet de nos jours par moments. Il nous met de la sorte à l’épreuve pour jauger notre degré d’attachement à sa parole, notre niveau de foi en Lui, notre capacité de lui prouver notre amour en gardant ses commandements et en les mettant en pratique.

Mais que ne furent la colère et la désolation de l’Éternel face au retraitement et au raisonnement que Saül, premier responsable d’Israël, a eu à faire du commandement de celui qui l’a fait roi ? Saül dans sa désobéissance, prit vivant Agag, roi d’Amalek. De même, en complicité avec le peuple, ils épargnèrent les meilleures brebis, les meilleurs bœufs, les meilleures bêtes de la seconde portée, les agneaux gras, et tout ce qu’il y avait de bon; ils ne voulurent pas les dévouer par interdit, et ils dévouèrent seulement tout ce qui était méprisable et chétif. A la question de savoir pourquoi il a désobéi à l’ordre de l’Éternel, Saül ne reconnut qu’une seule faute : celle d’avoir épargné Agag. Il a refusé d’assumer la paternité de la seconde faute. Pour cela, il répond en imputant la faute à ses sujets : ‘’Ils les ont amenés de chez les Amalécites, parce que le peuple a épargné les meilleures brebis et les meilleurs bœufs, afin de les sacrifier à l’Éternel, ton Dieu’’.

Voyez-vous l’insolence du roi Saül ? Par cette réponse, il dit clairement que l’on peut voler, détourner des biens appartenant à autrui sous prétexte que l’on veut les offrir à l’Éternel dans les assemblées. Et c’est malheureusement le phénomène auquel nous assistons parfois dans nos églises. Certains frères visiblement bien financièrement, sont mieux cajolés, mieux entourés, mieux affectionnés, mieux considérés par les dirigeants des églises parce qu’ils contribuent considérablement avec leurs finances, à satisfaire les besoins, les dépenses de l’église. On ne leur demande pas toujours d’où leur viennent leurs ressources. On connait le salaire moyen des travailleurs dans les structures dans lesquelles ils exercent ; on sait que leur train de vie est au-dessus de leurs revenus mais on se tait, on ne dit rien tant qu’une partie de ces sous est mise à la disposition de l’église. Dieu veut-il de l’argent frauduleusement gagné ? Dieu apprécie-t-il de l’argent gagné malhonnêtement ? Dieu peut-il être content qu’on Le serve avec de l’argent détourné ? La réponse est NON.

C’est pourquoi, malgré la raison avancée par Saül à savoir que le peuple a épargné les meilleures brebis et les meilleurs bœufs, afin de les sacrifier à l’Éternel, le Dieu de Samuel, est un alibi à rejeter avec la plus grande énergie possible. Face aux ordres de l’Éternel, aucun raisonnement ne tient. Face aux consignes de Dieu, aucun acte soi-disant sacrificiel ne doit être admis. Samuel l’a rappelé avec fermeté à Saül : L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Voici la maxime qui devrait gouverner tout enfant de Dieu dans sa marche avec le Seigneur. Ce que je fais est-il la résultante de l’obéissance à la voix du Seigneur ? Chaque acte que je pose donne-t-il gloire à Dieu ? Ce que je fais réjouit-il le Seigneur ?

Plusieurs personnes de nos jours sont plus royalistes que le roi ; plusieurs sont plus spirituels que le Seigneur Lui-même. Ils ont tendance à aller plus loin que ses ordres. Dieu n’approuve pas notre sacrifice tant qu’il n’est pas en accord avec ce qu’il a ordonné de faire. La vérité, c’est que nous n’arrivons même pas à mettre en pratique tout ce que l’Éternel nous commande mais curieusement, nous avons cette mauvaise habitude de vouloir rajouter des choses qu’il na pas dites. C’est en réalité de la rébellion que d’agir ainsi et cela déplait au Seigneur.

Bonne méditation !

🅿rière: L’obéissance à ta parole Seigneur, est l’ardent désir de mon cœur. Je te le demande au nom de Christ Jésus. Amen

Excellente journée à toutes et à tous.

Gratien AGAI