Le jugement attire le jugement

Versets de méditation: Matthieu 7 : 1-2 << Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.>>

Bien-aimé(e)s, je vous salue dans le beau et précieux nom de notre Seigneur Jésus Christ. Que sa paix et sa grâce nous soient multipliées.

Le Seigneur nous met en garde contre la tendance du cœur naturel à juger les autres, à vouloir corriger sur eux ce qui nous déplaît, au lieu de nous occuper à travailler sur nous-mêmes afin de corriger ce qui déplaît au Seigneur ; cela consisterait à reconnaître nos propres fautes et à demander l’assistance de son Esprit pour être de plus en plus agréables au Seigneur. Nous sommes plus facilement portés à s’accuser et à se juger les uns les autres. Nous voyons souvent la paille qui est dans l’oeil de notre frère alors que nous ne sommes pas capables d’apercevoir la poutre qui est dans le nôtre. Dans un tel contexte, le Seigneur nous traite d’hypocrites et estime que si nous sommes capables de détecter la faute dans la vie de notre frère, cela veut dire que dans la nôtre il y a un défaut bien plus grave que celui qui nous condamnons chez notre frère.

Que devrions-nous alors faire ? Cela signifierait-il que nous devons tolérer le péché dans la vie de nos frères ? Non ! La Parole de Dieu nous dit : “ Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère” (Matthieu 18 : 15). Ailleurs, l’Apôtre Paul conseille à Timothée : “Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi éprouvent de la crainte” (1 Timothé 5 : 20). La Parole de Dieu se contredirait-elle ? Non ! loin de là. La Parole de Dieu est la Vérité. Il n’y a point en Elle de ténèbres ni de zones d’ombres. Nous devons donc retenir que nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang et ne pas nous en prendre à l’homme mais à l’esprit qui agit en lui. Nous ne devons pas condamner mais laisser parler nos entrailles de miséricorde, à l’instar de notre Seigneur. “Bienheureux les miséricordieux, car c’est à eux que miséricorde sera faite”. Mais lorsque nous jugeons ou condamnons, le Seigneur nous avertit que “De la mesure dont vous mesurerez, il vous sera mesuré”. Dieu agira envers nous comme nous aurons agi envers les autres. Nous devons retenir que nous aussi nous avons des défauts, peut-être bien plus graves, mais le Seigneur supporte nos imperfections.

Examinons-nous à la lumière de la Parole de Dieu et là, voyant tout le mal qui est dans notre cœur, nous ne jugerons, ni ne condamnerons pas notre frère, même s’il est en faute. Mais nous pourrions le redresser avec douceur comme le recommande l’Apôtre Paul aux Galates : “Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté” (Galates 6 : 1). Que personne ne pense être déjà arrivé au point de juger voire de condamner l’autre.

Bonne méditation !

🅿rière: Je te demande pardon Seigneur pour toutes les fois où j’ai jugé mes frères. Je reçois la grâce d’avoir l’intelligence de ces choses que tu m’enseignes et à marcher là-dessus au nom puissant de Christ Jésus. Amen

Excellente journée à toutes et à tous.

Souliatou CHITOU

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