Le cri de notre victime expiatoire
Verset de méditation Matthieu 27 : 46 << Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? >>
Bien-aimé(e)s, je vous salue dans le beau et précieux nom de notre Seigneur Jésus Christ. Que sa paix et sa grâce nous soient multipliées.
Jésus souffrait de la part du Dieu juste et Saint le châtiment que méritaient les hommes afin que Dieu puisse donner la vie éternelle à quiconque croit. Là, sur cette croix maudite, le Seigneur, après avoir subi tout seul le poids des ténèbres qui ont recouvert toute la terre de la sixième à la neuvième heure, finit par déposer devant son “Dieu Tout Puissant” cette douloureuse interrogation : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné” ? Ce fut un abandon et un rejet de la part de Celui de qui il a témoigné : le Père est en moi et je suis dans le Père ou encore …comme nous sommes UN.
Jamais, le Seigneur aux jours de sa chair, n’avait appelé ainsi son Père. C’est la première fois qu’il l’appelle « mon Dieu ». Mais son Père lui avait détourné sa face pendant ces heures ténébreuses. Il l’avait séparé de sa gloire à cause du péché qu’il était devenu. La jouissance de la communion avec son Dieu, si précieuse pour lui, a été momentanément interrompue ; il est seul sous le poids de la colère divine, abandonné de Dieu. Nous ne pourrons jamais décrire ou évaluer les souffrances que Jésus a endurées de la part de Dieu pour nos péchés.
Lorsque nous considérons cet homme, Jésus, victime innocente, passant par le feu de l’autel du sacrifice avec toute la douleur que cela a pu engendrer, nous comprendrons quelque peu le sens de ce cri de détresse poussé au milieu de cette agonie surhumaine. La force avec laquelle il est poussé devrait nous affecter profondément. Il devrait nous faire soit tressaillir de gratitude, soit nous faire trembler dans une grande angoisse. Cela devrait nous pousser une profonde adoration et révérence pour notre Sauveur crucifié. Car c’est nous qui devrions être là. C’est la place que nous méritons par notre indocilité et nos offenses. Mais il s’est substitué à nous par amour. La Bible affirme que le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui. Véritablement, c’est pour nos péchés qu’Il a été meurtri, et c’est pour nos transgressions qu’Il a été frappé.
Le Seigneur n’a eu droit à aucune grâce ; aucun signe de bonté ne lui a été accordé par son Dieu. Nous ne pouvons avoir la parfaite compréhension de tout ce qui se faisait sur le plan spirituel à cette heure-là. Mais lorsque tout ce que Jésus avait à faire fut accompli, il poussa de nouveau un grand cri, cri de victoire et non d’agonie et rendit l’Esprit. Alors, «le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas; et la terre trembla, et les rochers se fendirent, et les sépulcres s’ouvrirent».
Le premier acte qui suivit la mort de Christ fut que le voile du temple se déchira. Dieu montrait ainsi que le pécheur lavé de ses péchés avait le droit d’entrer dans sa bienheureuse présence, de laquelle il fut séparé. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu Rom 3 :2. Maintenant, Dieu peut librement satisfaire le désir éternel de son cœur qui voulait des hommes sauvés et parfaits devant lui. Car… ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ Rom 3 :24. Le chemin du lieu saint étant manifesté, les adorateurs étant rendus parfaits, ils peuvent désormais entrer librement dans la présence du Dieu trois fois saint.
Bonne méditation !
🅿rière: Je te rends profondément grâce de tout mon être pour avoir pris ma place et subi la colère du Juste Dieu afin de me rendre capable d’accéder à sa glorieuse présence. Accorde-moi la grâce de ne point recevoir cette grâce en vain au nom puissant de Jésus-Christ. Amen Excellente journée à toutes et à tous.
Souliatou CHITOU