L’amour du Père pour le Fils : modèle d’amour paternel (2)
Verset de méditation: Jean 3 : 35 <<Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains.>>
Bien-aimés dans le Seigneur, nous vous prions de recevoir nos salutations dans le beau et précieux nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ !
Le fait que les parents, sous prétexte qu’ils sont à la recherche d’une meilleure éducation pour leurs progénitures, les bastonnent à sang, voire à mort, n’a rien à voir avec la correction indiquée et enseignée par l’Eternel Dieu. Les parents doivent apprendre à faire la démarcation entre l’amour et la méchanceté. Un père qui torture ses enfants ou qui éprouve de la joie à leur faire le mal, est l’incarnation du diable car ce sentiment qui l’anime n’est rien d’autre que l’émanation de la pure méchanceté. Qu’est-ce qui pourrait être la cause du traitement inhumain que certains parents font subir à leurs enfants ?
Des études scientifiques révèlent que beaucoup d’adultes ont souffert d’une éducation stricte basée sur une discipline répressive où l’expression de l’autorité était exclusivement punitive, et les moyens culpabilisants, voire violents et humiliants. En psychologie, ce phénomène s’explique par le fait que les individus exercent leur autorité en lien avec leur vécu. On l’appelle le principe d’identification ou de contre-identification. En terme clair, beaucoup d’adultes reproduisent le modèle d’autorité qu’ils ont connu alors que d’autres font carrément l’inverse.
La bonne nouvelle, c’est que beaucoup de parents sont conscients de l’impact de leur propre enfance et sont en mesure de prendre du recul quant au style disciplinaire adopté par leurs propres parents. Ils en subissent néanmoins des contrecoups.
Sur la question relative au châtiment corporel infligé méchamment, les recherches ont révélé que plus les sociétés sont despotiques et se maintiennent par la violence et plus les punitions corporelles sont fortes et utilisées à tous les niveaux. Des traitements cruels infligés par la plupart des parents à leurs enfants dans la Bible découlent des pratiques diaboliques héritées chez les peuples qui ne connaissent pas Dieu. C’est le cas d’Achaz dans 2 Rois 16 : 1-3. Il est écrit à son sujet : La dix-septième année de Pékach, fils de Remalia, Achaz, fils de Jotham, roi de Juda, régna. Achaz avait vingt ans lorsqu’il devint roi, et il régna seize ans à Jérusalem. Il ne fit point ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, son Dieu, comme avait fait David, son père. Il marcha dans la voie des rois d’Israël ; et même il fit passer son fils par le feu, suivant les abominations des nations que l’Éternel avait chassées devant les enfants d’Israël. C’est aussi le cas de Méscha, roi de Moab qui a offert en holocauste sur la muraille, son fils premier-né, qui devait régner à sa place (Cf. 2 Rois 3 : 26-27). Les exemples sont légion non seulement dans la Bible mais aussi en considérant l’époque historique.
Nulle part dans les exemples ci-dessus cités, vous ne verrez la notion de l’amour paternel mise en exergue par le parent tueur. Aucun amour paternel ne peut pousser le parent à exécuter son fils. Mais quid alors du sacrifice du Fils Unique de Dieu ? Dieu était-il animé de la même pensée que ceux dont on a parlé plus haut, lorsqu’il offrait son unique Fils en sacrifice ? La suite de cette série nous édifiera davantage à cet effet.
Bonne méditation !
🅿rière: Donne-nous Seigneur, de manifester le véritable amour envers nos enfants biologiques et/ou spirituels. Nous te le demandons au nom de Christ Jésus. Amen
Excellente journée à toutes et à tous.
Gratien AGAI
