La Grâce manifestée

Verset de méditation Ruth 2:10Alors elle tomba sur sa face et se prosterna contre terre, et elle lui dit: Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu t’intéresses à moi, à moi qui suis une étrangère ?

Bien-aimé(e)s, je vous salue dans le beau et précieux nom de notre Seigneur Jésus Christ. Que sa paix et sa grâce nous soient multipliées.

Nous avons vu lors de l’étude de la semaine dernière Ruth confesser que l’Éternel, le Dieu de Naomi est désormais son Dieu. Ruth veuve, sans enfant, sans ressources, et surtout étrangère a accepté fidèlement l’Évangile et s’est jointe au peuple de l’alliance du Seigneur. C’est la rédemption. Elle s’applique à quiconque croit et décide de s’allier au Dieu Véritable.

Une fois à Bethléem, Ruth refuse de rester oisive. Elle décide d’aller travailler dans les champs, pour se nourrir et subvenir aux besoins de sa belle-mère. Dieu va répondre à la foi naissante de Ruth en la mettant en contact de Boaz. En effet, la Providence divine avait tout préparé, même si, du point de vue humain, il peut paraître fortuit que Ruth soit allée glaner précisément dans le champ de Boaz.

En réalité, la main de Dieu était derrière chaque événement et travaillait à réaliser ses propres desseins. Boaz est un homme puissant et riche mais également plein de bonté, de miséricorde et de grâce. Le seul qui puisse répondre à ces critères est le Seigneur Jésus lui-même, dont Boaz est le symbole ici. Il se révèle progressivement à Ruth, tout d’abord comme le seigneur du champ, puis comme l’ami de la famille et finalement comme le rédempteur, avant de l’épouser. (Nous reviendrons sur ces aspects progressivement).

Sans que Ruth ne s’en rende compte, le Maître du champ a donné des ordres à ses serviteurs à son sujet afin qu’elle soit comblée dans ce champ. Non seulement on ne doit pas la renvoyer, elle ne devrait pas être inquiétée, importunée, mieux, Boaz a ordonné à ses moissonneurs d’ôter des gerbes d’épis qu’ils laisseront exprès tomber afin de laisser Ruth les glaner (v 15 à 16). Et s’il arrivait qu’elle ait soif, Ruth pourra s’abreuver librement aux vases.

Quelle grâce ! Comme Boaz, le Seigneur ne rejette jamais celui qui vient à lui. Au contraire, il en prend minutieusement soin. Devant une telle manifestation de bonté et de faveur, la réaction de Ruth fut de se prosterner devant son bienfaiteur et de questionner: « Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu t’intéresses à moi, à moi qui suis une étrangère ? » (v 10). La Grâce ne distingue pas.

La Grâce ne fait pas acception de personne, autrement ce ne serait plus la Grâce, mais un mérite. En effet Eph 2:9 nous indique que « Ce n’est point par les œuvres afin que personne ne se glorifie. » Lorsque notre cœur s’abandonne au Seigneur, il sait toujours combler ses besoins par sa générosité. En plus, Boaz prie l’Éternel pour le compte de Ruth : Que l’Eternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l`Éternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier ! (v 12). Parlant de cette récompense, voici ce que le Seigneur déclare dans Mat 19:29 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle.

Bonne méditation !

🅿rière: Je te rends grâce Seigneur pour avoir fait de moi ta fille/ton fils, participant de ta grâce et de ton héritage. Je te rends grâce pour tous les privilèges dont je jouis en toi. Je reçois la grâce de te demeurer fidèle jusqu’à la fin de mon séjour sur terre au nom puissant de Jésus-Christ. Amen

Excellente journée à toutes et à tous.

Sœur Souliatou / Membre–PR