La déification : une forme d’idolâtrie pure (2)

Versets de méditation: Jean 3 : 14-15 << Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.>>

Bien-aimés dans le Seigneur, nous vous prions de recevoir nos salutations dans le beau et précieux nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ !

A un moment donné, Israël a carrément développé la pratique de la déification d’un certain nombre de choses. La Bible déclare à cet effet : La troisième année d’Osée, fils d’Éla, roi d’Israël, Ézéchias, fils d’Achaz, roi de Juda, régna. Il avait vingt-cinq ans lorsqu’il devint roi, et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Abi, fille de Zacharie. Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, entièrement comme avait fait David, son père. Il fit disparaître les hauts lieux, brisa les statues, abattit les idoles, et mit en pièces le serpent d’airain que Moïse avait fait, car les enfants d’Israël avaient jusqu’alors brûlé des parfums devant lui : on l’appelait Nehuschtan (2 Rois 18 : 1-4).

Observez la réaction du roi Ezéchias face aux éléments qu’Israël avait commencé à déifier :

• Il a fait disparaitre les lieux hauts ;
• Il a brisé les statues ;
• Il a abattu les idoles ;
• Il a mis en pièces le serpent d’airain que Moïse avait pourtant fait sur instruction de l’Eternel.

A la lecture de ces points, il apparait clairement qu’Israël parvenait même à faire la différence entre ce qui vient de l’Eternel et ce qui vient d’ailleurs. Remarquez qu’aucun encens n’était brûlé ni devant les statues encore moins devant les autres idoles ; ce n’est que devant le serpent d’airain que cela s’offrait. Ce serpent avait même été surnommé Nehuschtan par les enfants d’Israël. Ce mot signifie simplement « un morceau d’airain ». Israël reconnait que c’est juste ‘’un morceau d’airain’’, pourtant il prenait du plaisir à brûler des parfums devant lui ! c’est vraiment surprenant.

Le parfum est lié au sacré ; cela est connu de tout le monde. Brûler des parfums est donc l’une des façons utilisées par le sacrificateur pour servir Dieu dans le tabernacle. Brûler des parfums devant un morceau d’airain signifie en d’autres termes, ‘’servir le morceau d’airain, adorer le morceau d’airain’’. D’aucuns nous parleront de la vénération du morceau d’airain ; ils nous diront qu’il ne s’agit pas de l’adoration dudit morceau et que dans ce sens, il ne s’agit pas d’une idolâtrie. Bien-aimés, peu importe le nom qu’on donne à une telle pratique : c’est de l’idolâtrie pure.

Dans notre prochaine publication, nous allons poursuivre ce débat relatif à la problématique des éléments que nous déifions dans nos vies, dans nos maisons, dans nos assemblées…

Bonne méditation !

🅿rière: Eternel notre Père, nous ne voulons adorer que Toi seul durant notre séjour ici-bas. Donne-nous la grâce de tenir jusqu’à la fin. Nous te le demandons au nom puissant de Jésus. Amen

Excellente journée à toutes et à tous et bonne suite du mois d’Adar.

Gratien AGAI