La déification : une forme d’idolâtrie pure (1)

Versets de méditation: Jean 3 : 14-15 << Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.>>

Bien-aimés dans le Seigneur, nous vous prions de recevoir nos salutations dans le beau et précieux nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ !

Un mot, une expression, une écriture qui parfois fait braquer une multitude de personnes. On ne veut pas lire, on ne veut pas essayer de comprendre, on ne veut malheureusement rien entendre… ‘’dites-moi tout ce que vous voulez, mais de grâce, n’allez pas sur ce terrain’’. Voilà tristement la célèbre phrase que prononce une multitude de personnes qui, formatées par des pratiques, préfèrent les conserver jusqu’à leur dernier souffle.

La déification est l’action de déifier. Déifier n’est rien d’autre que le fait de considérer une chose, une personne ou un animal, comme un dieu, un sauveur, un être très spécial. Certains parleront de la vénération, de l’inclinaison avec respect, de la considération à outrance…c’est alors que nait la guerre de mots. Vous entendrez alors : ‘’vénérer et adorer ne sont pas les mêmes choses ; ces mots ne veulent pas dire la même chose…’’ Sachez-le, bien-aimés, peu importe le sens que vous donnez à un mot ; c’est votre attitude face à une chose que vous avez en face ou non, qui permet de donner la définition qui correspond exactement à cette attitude que vous avez eue face à la chose.

En guise d’exemple, vous allez dans un restaurant puis vous demandez à manger. On vous sert et à la fin vous vous levez allègrement et puis vous prenez la direction de la sortie sans avoir réglé votre facture. On vous interpelle par rapport à la facture non réglée et vous dites que vous n’avez rien sur vous. On vous taxe alors de voleur et vous répondez que vous n’en êtes pas un puisque selon vous, le groupe nominal soustraction frauduleuse ne peut être employé ici. Laisse-moi te dire mon frère, il s’agit bel et bien du vol…

Donc les enfants d’Israël, face à la morsure mortelle des serpents brûlants dans le désert, ont eu à placer leur espoir, leur foi dans le serpent d’airain élevé par Moïse sur instruction de l’Eternel, au lieu de placer leur confiance en l’Eternel Dieu qui a voulu leur faire remarquer qu’ils ne devraient en aucun cas oublier de se référer à Lui et à Lui seul face à n’importe quelle situation à laquelle ils pourraient être confrontés durant leur marche vers la terre promise. Ils ont carrément commencé à déifier ce serpent d’airain et bien d’autres choses…

Dans notre prochaine publication, nous allons poursuivre le débat sur la présente thématique.

Bonne méditation !

🅿rière: Seigneur Jésus-Christ, nous t’invitons à toujours occuper la première place dans nos vies. Amen

Excellente journée à toutes et à tous.

Gratien AGAI

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