Il faut qu’il croisse

Verset de méditation: Jean 3 : 30 << Il faut qu’il croisse, et que je diminue.>>

Bien-aimés dans le Seigneur, nous vous prions de recevoir nos salutations dans le beau et précieux nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ !

Il y a un adage couramment utilisé qui stipule qu’il n’y a pas deux capitaines dans un même bateau. Cet adage tire sa source de la Parole de Dieu. En effet, il y est écrit : Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre (Cf. Matthieu 6 : 24). Cette vérité veut simplement dire qu’il est impossible de servir deux maîtres de la même manière. Il est impossible de s’attacher à deux personnes avec le même degré d’amour. L’amour éprouvé pour l’un sera forcément supérieur à ce qui est éprouvé pour l’autre. En observant minutieusement l’être humain, deux forces s’entrechoquent : d’un côté, il y a ‘’lui-même’’ caractérisé par le Moi, puis de l’autre côté, il y a Dieu.

De façon générale, le Moi désigne l’ensemble des éléments qui constituent l’individualité, la personnalité d’un être humain. En psychanalyse, il désigne l’adaptation de l’individu à la réalité, ce qui est une tâche difficilement gérable. Il a tendance à vite prendre le dessus en présence de toute situation inopinée ou non qui se dresse devant l’homme. ‘’C’est à moi que tu as fait cela ?’’ ; ‘’Tu ne me connais pas !’’ ; ‘’Si je te fais ça, tu ne vas jamais l’oublier’’ ; ‘’Je ne lui pardonnerai jamais cette chose qu’il m’a faite’’ ; ‘’Moi, je ne fais pas ceci, moi je ne fais pas cela’’. Voilà autant d’expressions que le Moi fait ressortir en nous.

Le prophète Jean Baptiste a compris qu’avec l’entrée en scène du Seigneur Jésus, il faut que le principe de l’inégalité entre en jeu : Il faut qu’il croisse, et que je diminue. Il n’est pas dit que la croissance de l’un va forcément induire la diminution de l’autre car il est une évidence que les deux peuvent aussi croître ensemble avec le risque de conflit entre lui et le Seigneur. Plusieurs, de nos jours, tombent facilement dans ce phénomène sans se rendre compte qu’ils sont en train de discuter la place de Dieu dans leur vie. Ils demandent au Seigneur de croitre en eux mais ils ne savent pas que pour laisser le Seigneur croitre véritablement, il faudrait que le Moi diminue jusqu’à ce qu’il s’efface, jusqu’à ce qu’il disparaisse complètement. Ainsi, la place de choix dans nos vies, dans nos cœurs, reviendrait au Seigneur Jésus et à lui seul.

Bien-aimés dans le Seigneur, au travers de ce message, le Seigneur Jésus-Christ est en train de s’adresser à quelqu’un. Il s’adresse à toi ; Il s’adresse à moi ; Il s’adresse à tout un chacun de nous. Il nous invite à Le laisser croître en nous. Il désire occuper véritablement la première place dans nos vies. Il nous invite, par amour pour lui et à la suite du prophète Jean, à diminuer, à nous effacer en sa présence. Arrêtons nos raisonnements en présence de la Parole de Dieu. Valorisons le Seigneur dans nos vies en plaçant sa parole au-dessus de nous. Soumettons-nous à Lui si réellement nous l’aimons. Il faut qu’il croisse et que nous diminuons. D’ailleurs le Seigneur lui-même a dit : « celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi » (Cf. Matthieu 10 : 37) car nous devons aimer Dieu par-dessus toute chose (Cf. Matthieu 22 : 37).

Bonne méditation !

🅿rière: Seigneur, ma prière de l’heure, c’est que tu croisses et que je diminue. Je Te le demande au nom puissant de Jésus. Amen

Excellente journée à toutes et à tous.

Gratien AGAI

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